Au soleil naissant s’évaporent
Des larmes en chemin vers le ciel
Où des nimbus multicolores
Semblent se charger de leur sel
Puis une pluie de caractère
Vient relever le plat pays
C’est con je sais mais considère
Qu’ils sont en moi quand je t’écris
Ferré Brassens Allain Leprest
Brel à la barre dans la houle
Sur mon bateau Le manifeste
Parti du port de Liverpool
Naissant soleil dis qu’entends-tu
Jeune lumière ou né dans le noir
Les deux pour moi c’est entendu
Nul ne renaît sans désespoir
L’eau de nos yeux se recueille-t-elle
Comme à la source minérale
Pour se faire mettre en bouteille
À qui profite lacrymal
Le cœur retourne se foutre à l’eau
Après la fin de la vidange
Il reste quoi de nos sanglots
Peut-être une autre part des anges
Avec ou sans toi
Quand je serai grand
Je serai jeune
Un jour tu verras
Quand je serai grand
Je serai jeune
Je suis épuisé de moi-même
Alors j’écris pour m’oublier
Je persiste et puis je saigne
J’ai la blessure obstinée
Et je ne sais pas si ça vaut
Le coup encore de remuer
Toujours le même vieux couteau
Dans la même (elle me) plaie
L’art de vivre dont tu mourras
C’est le remède et le poison
Ton ADN et puis ta croix
Privilège et malédiction
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