Que savais-je de toi plus ou mieux qu’un autre
J’avais un peu déjà l’avenir à genoux
Mais nos danses étaient neuves et révélèrent en nous
Le talent qu’il faut pour la mélodie de l’autre
Inventaire avant toi deux fois rien après tout
Et quoi depuis sinon des ajouts des répliques
Des poupées d’occasion aux gorges tyranniques
Qui plantaient leurs talons aux veines de mon cou
Jusqu’à mon coeur idiot qui tendait l’autre joue
Je ne t’ai jamais vue goûter à ces pratiques
Des cons ou des salauds souvent elles préfèrent
Les salauds c’est ainsi qu’elles s’épargnent l’affront
D’avoir le mauvais rôle et puis le rouge au front
Ça ruine le maquillage va falloir tout refaire
Et bien pardon Madame mais sauf votre Rimmel
Je préfère être un con loin des salauds à fleurs
Et loin de vos ciseaux cachés au fond du coeur
Comme j’en ai bien peur beaucoup trop d’entre elles
Quelques noms surnuagent dans mon amoureux ciel
J’habite un peu c’est vrai mes anciennes douleurs
Si l’amour a son temps la mort elle a son heure
Un jour l’enfant du soir glisse un peu et se noie
Dans un soleil éteint si l’ombre de ta voix
Voulait bien ce jour-là se coucher sur ma peur
Alors je pourrai dire adieu la compagnie
Je me fous de la mort j’ai porté mon enfance
Depuis les premiers cris jusqu’au jour de partance
Je rentre dans l’étoile pour baiser l’infini
Tes mots à mon endroit contrediront la nuit
J’irai vers le néant comme on part en vacances
Je prendrai le néant comme on prend des vacances
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