Sur les récifs de mon visage
S’échouent vos sourires faut croire
Que j’ai la gueule du Cerbère
Et c’est encore la peur à boire
Allez salut belle étrangère
Je porte en moi des marécages
Des gouffres sous les cordes raides
Je serai fichu d’y sombrer
Sans même appeler à l’aide
J’en sais plus d’une qui m’a sauvé
Voilà qu’au travers des nuages
Un chœur d’ailes bat le tempo
Y a-t-il jamais eu de victoire
Plus nette que celle des oiseaux
Ta main a perdu ma mémoire
Et quand la ville pleure d’orage
L’averse de saison mentale
Nous met d’accord nous partageons
Le regret de n’être qu’escale
Et non port ou destination
Je lis dans tous les paysages
La clause noire la fin certaine
Qui dit naissance dit péremption
Je veux des filles aux gorges pleines
Pour voyager en rémission
Nous n’irons plus flâner au large
Ils l’ont barbelé de prudence
C’est quoi ces dieux que l’on vénère
Gloire aux putains à leur conscience
Que quelque chose de la chair
Restera toujours hors la loi
Commentaires récents